Lambert, ancien étudiant en DUT GEII

Lambert, actuellement étudiant en Ecole de Commerce (KEDGE Business School) Programme Grande Ecole (PGE) majeure Audit et Finance, est passé par l’IUT1 Grenoble il y a quelques années afin de préparer son DUT GEII.
De retour dans nos locaux pour une journée, il nous raconte son parcours atypique.


Parle-nous un peu de ton parcours.
A la base, je voulais devenir ingénieur en robotique. De ce fait, je me suis spécialisé dès mon bac en partant sur une filière technologique et en passant un BAC STI Génie Electrotechnique.

Et donc tu as choisi l’IUT pour poursuivre dans cette voie-là ?
Exactement !
Je ne voulais ni partir sur une prépa ni sur un BTS.
Pour moi, j’ai besoin d’assimiler la théorie et la pratique en même temps chose que ne fait pas la prépa. Quant au BTS, continuer en école d’ingénieur est très difficile.
Le DUT est pour moi le meilleur compromis, la théorie, la pratique et les poursuites d’études. A la fin de mon DUT, j’ai eu la chance de faire mon stage chez Schneider Electric à Shanghai (Chine) en tant que technicien supérieur en automatisme. Une expérience incroyable mais ce n’est pas le sujet.

C’est dans cet objectif que tu as continué tes études après le DUT ?
Pas du tout, vous allez rapidement le comprendre mais j’ai par la suite viré de bord.
Après ce stage, j’ai décidé de recommencer mes études à 0 en repartant en post-bac ! J’ai passé des concours et j’ai réussi à intégrer le bachelor de TBS (Toulouse Business School), c’est une licence généraliste (management, marketing, RH, communication, logistique, finance, économie …).
En deuxième année, j’ai décidé de repartir sur Shanghai pour faire un stage dans le web marketing afin de revivre dans cette merveilleuse ville et de coller au mieux à mon nouveau parcours professionnel.
Puis, en troisième année (et dernière !), je suis resté faire mon stage en France, chez M2It en tant qu’assistant manager. Durant cette même période, j’en ai profité pour passer à nouveau des concours et pour finalement intégrer KEDGE Business School campus Bordeaux avec la majeure Finance.

Et aujourd’hui, que fais-tu ?
Je suis actuellement en césure sur Paris.
La césure c’est une période de « pause » entre le Master 1 et le Master 2 ou on en profite pour faire des stages afin de gagner en professionnalisme.
Je commence mon année de césure avec un premier stage dans un Cabinet d’Audit, EY (anciennement Ernst&Young) pour 6 mois.

Et après ?
Je recherche toujours ma deuxième expérience de 6 mois que j’aimerais faire soit en conseil soit en M&A (fusion/acquisition).
Je suis en discussion avec des Cabinets mais également des banques d’affaire sur Paris et sur Londres.
A la fin de mon école, j’ai pour idée de me faire embaucher chez EY pour commencer ma carrière professionnelle en Audit.
Commencer en tant que junior et puis gravir les échelons petit à petit et idéalement continuer dans une direction financière ou un Cabinet de conseil.
Mais tout cela va s’affiner au fil des années, des stages, des rencontres…

Qu’est ce qui t’as le plus plu à l’IUT1 ?
Essentiellement ma deuxième année, tous les projets robotique, des horaires intenses, on partait souvent à 22-23h de l’IUT, le soir après les cours, on s’éclatait à faire les robots, a les programmer, les faire fonctionner (ou pas). Ça a été super !
Je n’avais même pas le temps de bosser mes cours à côté, car je mettais tout mon temps sur les projets, mais il y avait vraiment une excellente entente dans le groupe, des super projets, et c’était très motivant.

Pourquoi avoir changé de voie en fin de DUT ?
J’ai commencé à me poser des questions quand on a abordé les questions de poursuite d’études, je me suis rendu compte qu’entrer dans une école d’ingénieur ce n’était pas ce que je cherchais.
Je n’ai pas le profil standard d’un étudiant de l’IUT.
J’ai besoin de bouger, de rencontrer des gens, de parler plusieurs langues …
Lorsque j’ai été sur Shanghai, j’ai rencontré d’autres jeunes et la plupart était d’école de commerce et là, ça été une révélation.
C’est à ce moment-là que j’ai eu un déclic et que je me suis dit qu’il fallait que je me trouve autre chose.
Je suis revenu en France mi-aout, j’ai passé mes concours fin aout, pour faire ma rentrée Bachelor en septembre, tout a été très vite.

Si tu pouvais revenir en arrière, que changerais-tu ?
Rien du tout !
Mon expérience m’a plu car j’ai touché à plein de chose, je ne regrette rien du tout.
J’ai saisi les opportunités lorsqu’elles se sont présentées, j’ai fait au feeling. Mais ce n’est pas venu tout seul, j’ai quand même dû pousser des portes pour déclencher ces opportunités.
Publié le  29 mai 2017
Mis à jour le 28 juin 2017