Alexis, étudiant en DUT MP

Passionné par le génie électronique et très curieux, Alexis passe son enfance à s’intéresser aux appareils électriques, à s’amuser avec ses amplis de guitare et démonter son baladeur MP3 ! Bien décidé à satisfaire son goût pour l’électronique, ce Haut-Savoyard fait un Bac STI (aujourd’hui STI2D), puis décide d’élargir ses horizons en choisissant un DUT Mesures Physiques.

Alexis, peux-tu me dire comment est né cet intérêt pour l’électronique ?

Depuis tout petit, j’aime bien les appareils électroniques, tout ce qui tourne autour de la technologie. C’est la capacité de l’homme à construire qui me passionne : créer un outil, puis l’améliorer, et l’améliorer encore et encore... Ça rassemble énormément, cette idée commune d’évolution, de progrès.

Au final, tu t’es un peu éloigné de ce domaine en choisissant un DUT Mesures Physiques…
Oui c’est vrai. Le DUT GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) est la suite logique d’un bac STI, mais je me suis rendu compte qu’après avoir étudié l’électronique pendant 2 ans, je n’avais pas forcément envie de continuer dans ce domaine spécifique. J’ai décidé de me renseigner sur le DUT MP (Mesures Physiques), et j’ai trouvé que ça couvrait un domaine assez large … En plus, les débouchés étaient plutôt intéressants. J’ai donc fait le choix d’un DUT MP pour m’ouvrir un peu et ne pas « m’enfermer » dans l’électronique.
Au lycée, on travaillait sur des projets intéressants, par exemple un détecteur de luminosité qui déterminait s’il fallait allumer un lampadaire ou pas. Finalement, on se rend compte que ce petit détecteur ou cette diode… Il y a de la physique derrière ! Tous ces domaines sont liés. Moi, j’avais la curiosité de me demander, une fois que l’ampoule s’allumait, comment le courant passait, ou quel était le phénomène physique derrière qui permettait que ça fonctionne.

Pourquoi avoir choisi Grenoble ?
J’avais envie de partir de Cluse pour changer d’air ! Mais c’est surtout parce qu’on entendait souvent dire que le DUT MP de Grenoble était très bien, notamment grâce au cadre : il y a un pôle recherche assez important, qui permet plus d’ouvertures, pour les stages par exemple.

Qu’est-ce que tu as le plus apprécié au cours de ces 2 années en DUT MP ?
Il y a une équipe d’enseignants très compétente, des personnes brillantes et qui ont une pédagogie très appréciable. Et puis, il y a une proportion importante d’enseignants chercheurs, qui ont une certaine vision, un recul par rapport à leurs travaux et leur domaine. Ils peuvent aussi nous parler de ce qu’ils font dans leur labo et en faire le lien avec le cours… C’est très intéressant. Autre avantage, c’est que les enseignants-chercheurs offrent des opportunités de stage, soit dans leur labo, soit via leurs relations.
Pour ce qui est poursuites d’études aussi, on se sent vraiment accompagné, il y a une très bonne organisation. On est bien tenus informés, on peut s’adresser aux enseignants si on a des interrogations… J’ai aussi eu des lettres de recommandation pour mes dossiers de candidature.
Tu dresses un bilan positif de ces 2 années en DUT MP ?
Oui bien sûr. Il y a aussi un fort lien entre les TD, les TP et les cours en amphi, ce qui fait qu’on n’est jamais perdus, il y a la bonne dose de théorie.
Par exemple, en électronique, on a fabriqué une radio. En TP, on fabriquait l’objet, en TD on faisait des calculs, et en cours, chaque bloc fonctionnel de la radio représentait un thème. Au final, en fabriquant toute la radio, on avait couvert l’ensemble des méthodes et notions que l’on devait maîtriser… Et du coup, tout collait ! Ça permet vraiment de bien intégrer ce qu’on apprend, et puis d’évoluer depuis notre premier cours en amphi à la petite radio qui fonctionne avec 2 piles et que l’on va pouvoir ramener chez soi.

Tu es en 2ème année, tu vas donc effectuer un stage de fin d’année. Où vas-tu le faire ?
Je vais le faire au laboratoire des champs magnétiques intenses, sur le polygone scientifique. C’est un laboratoire du CNRS. Je dois développer et caractériser une expérience sur différents types de matériaux.

C’est un bon moyen de découvrir le monde de la recherche...
Oui, j’ai eu la chance de trouver ce stage. J’avais visité ce labo dans le cadre d’un projet de l’IUT, et je me suis dit que ce serait intéressant de faire mon stage là-bas.
C’est un peu un test pour voir si la recherche me plaît et si j’aimerais continuer dans cette voie. Il y a 2 domaines qui m’intéressent : les matériaux et l’électronique. Et je me rends compte qu’aujourd’hui, grâce à mes connaissances, je peux faire le lien entre ces 2 domaines.

Interview réalisée le 31/03/2014
Publié le  29 mai 2017
Mis à jour le 28 juin 2017